Non classé

Faire évoluer la démarche processus vers une démarche environnementale

Faire évoluer la démarche processus vers une démarche environnementale

La transition écologique pousse les entreprises à adopter de nouvelles méthodes et de nouvelles démarches en vue de réduire leur impact carbone.
Les dimensions habituelles de l’excellence opérationnelle peuvent évoluer facilement vers des dimensions environnementales.
La cartographie des processus, le Bilan Carbone©, les normes environnementales sont des outils utiles à cette transformation.
La méthode ABC, utilisée en comptabilité analytique, peut évoluer vers un ABC carbone. Ces changements amènent les entreprises à revoir la priorisation de leurs processus en prenant comme critère leurs impacts environnementaux.
L’approche processus et l’implication des parties prenantes sont deux solutions pour mettre en place une démarche environnementale.

Auteur: Jean-François Pirus         7 pages       Parution: Transversus n°20

L’incorporation de la RSE dans la démarche d’audit

L’incorporation de la RSE dans la démarche d’audit

Article précédemment publié en décembre 2021 dans Audit & Société, Propos et Débats, Editions CNCC

Si la démarche d’audit financier a déjà intégré depuis de nombreuses années la notion de risque, il est intéressant de relever que la RSE contribue pour sa part à atténuer les risques et a par conséquent toute sa place dans une telle approche. Inversement, une nonprise en compte de certains aspects clés de la RSE pourrait gravement remettre en question le principe de continuité d’exploitation de l’entreprise.

Il demeure toutefois difficile et délicat d’apprécier le degré d’authenticité d’une démarche RSE. Même s’il existe désormais un ensemble de normes précises en la matière, un simple contrôle formel de la démarche n’apparaît pas suffisant.

L’audit financier devrait également apprécier la complexité et les références scientifiques mobilisées par le management, pour finalement qualifier la capacité de résilience de l’entreprise. Le croisement entre états financiers et RSE, en s’appuyant sur des scénarios prospectifs, est de nature à renforcer la valeur ajoutée des audits financiers, et finalement à préserver le capital réputation et le capital confiance de l’audité.

Auteur: Stéphane Trébucq    Carole Cherrier         10 pages              Parution: Transversus N°20

Maîtrise des risques intégrée par les processus

L’évolution du cadre réglementaire, l’exigence croissante des clients, l’interdépendance des marchés et filières, la complexité grandissante des organisations et technologies sont autant de raisons pour développer des activités de maîtrise des risques. Ainsi sont apparus les dernières décennies des méthodes et des outils qui visent à sécuriser des domaines ou des activités spécifiques. Pour autant,…

Transitions digitale, environnementale et sociétale : Les enjeux des nouvelles complexités

Les entreprises doivent aujourd’hui relever les défis de la transformation digitale, environnementale et sociétale. Cette interview vise à éclairer certains aspects de ces transformations nécessaires.

Ces transitions nécessitent un changement de paradigme et un passage des modèles hiérarchiques aux modèles systémiques. La coopération entre les équipes, la coordination des acteurs internes et externes, entre les différentes entités de l’entreprise sont clés pour la mise en œuvre réussie de ces transformations.

Le modèle de développement fondé sur la promesse faite aux clients, aux collaborateurs et aux autres parties prenantes prend le pas sur la stratégie de développement classique. La promesse doit être au cœur de l’entreprise et son organisation ; elle doit s’y adapter en conséquence. Son management repose sur l’autonomie des équipes, gage d’agilité.
Enfin, pour répondre aux besoins changeants du marché et à l’incertitude de l’environnement, l’innovation et la résilience restent primordiales.

Auteur: Jean-Claude Lamoureux         10 pages     Publication: Transversus n°21

TRANSVERSUS n°17

Quelle confiance pouvons-nous  prêter aux interfaces, les écrans de nos consciences?
Que font-elles de ces informations ? Que cherchent-elles à savoir de nous ? Ne jouent-elles pas un rôle dans nos représentations ? Ne sont-elles pas des biais qui altèrent ces représentations ?
Est-ce que nous nous en rendons compte ? Qui les installent dans nos machines, les imposent dans nos organisations ? Quels  enjeux techniques et philosophiques font-elles naître ?

Ce n° de TRANSVERSUS examine les interfaces dans tous leurs états. Interfaces humaines et artificielles, le rôle des sens, du visuel, de la parole, la confiance et ses biais, nos interfaces organisationnelles, dans nos entreprises d’aujourd’hui et de demain, 4.0 ou libérées.

Direction de la rédaction: Jean-François David  &  Hervé Guyader      107 pages

 

TRANSVERSUS N°6

Editorial 
 » Ne dis pas qu’il existe quelque chose qu’on ne saurait entendre, car, un jour il finira par être entendu.  »
Ce vieil adage oriental, traduit à sa façon la nouvelle réalité des risques dans un univers globalisé, interdépendant et hypermédiatisé. Si l’on devait le reformuler dans le langage contemporain des gestionnaires du risque, on pourrait dire qu’il n’existe aucun évènement dont la probabilité d’occurrence est nulle et que l’impensable ou l’impossible peut survenir à chaque instant.
La destruction des Twins Towers le 11 septembre 2011 a symboliquement ouvert une nouvelle page dans l’univers des catastrophes. Le mode opératoire utilisé par les kamikazes et l’incapacité des services de sécurité à penser l’impensable a produit un évènement dont la résonance médiatique et les conséquences économiques et géopolitiques marqueront l’histoire pour quelques décennies. D’autres évènements dramatiques dont les signaux annonçaient l’imminence ont vu le jour : crise des subprimes, dettes des états souverains, incident nucléaire de Fukushima, etc. Ils surprennent à la fois par leur intensité systémique et la destruction colossale de valeur qu’ils entraînent dans leur sillage.
En réponse à ces évènements, on a vu fleurir un cadre légal et réglementaire de plus en plus contraignant dans le but de prévenir ces risques et d’en minimiser les impacts. Les gestionnaires des risques vont donc être soumis à un double impératif: démontrer aux autorités de contrôle la conformité des opérations avec le cadre légal en vigueur, tout en maintenant leur capacité à anticiper les risques futurs. La démarche processus fournit à cet égard un cadre organisationnel qui participe pleinement de la gestion des risques. Les gestionnaires de risques vont s’appuyer sur la réalité vivante des processus pour identifier les défaillances organisationnelles et techniques. Il s’agira aussi de capter les signaux d’une crise en gestation et accroître, via des programmes de sensibilisation et d’information, la vigilance des acteurs sur les risques encourus.
Et c’est finalement dans cet équilibre entre exigence formelle de conformité et élaboration de scénarios pour demain que la gestion des risques prendra toute sa dimension.
Pierre Bourgoin, Directeur de l’audit du contrôle des risques, Orange

Direction de la rédaction: Jean-François David  &  Hervé Guyader    86 pages