Editorial
L’organisation a toujours été un levier majeur d’exécution de la stratégie, notamment quand elle est intimement liée aux meilleurs usages des technologies de l’information et de la communication (TIC). Depuis 1911, l’histoire du management se confond avec les concepts de l’Organisation Scientifique du Travail (OST) de Frédéric Taylor et son Bureau d’études. Ce temps est révolu. De nouvelles approches se répandent.
Mais, un siècle après, la question demeure de savoir qui doit intervenir sur la définition et l’adaptation des organisations du XXIème siècle ?
La réponse n’est pas simple car les entreprises devenant de plus en plus difficiles à piloter, les missions confiées autrefois aux seuls Organisateurs ont été éclatées sur différents métiers aux appellations plus ou moins significatives.
Des disciplines, des pratiques et des métiers ont émergé et se sont structurés autour de nouveaux acteurs tels que: l’Organisateur d’entreprise, le Qualiticien, l’Expert méthode, le Maître d’Ouvrage (MOA) et son Assistant (AMOA), le Chef de Projet, etc… auxquels sont venus se rajouter ces dernières années le Pilote de Processus et le Business Analyst.
Connaître les profils théoriques de chaque métier est un moyen de mieux se repérer au sein des organisations. Toutefois, les tâches confiées à des acteurs peuvent être la somme des missions émanant de plusieurs métiers.
Nous devons accueillir cette diversité comme une bonne nouvelle. D’abord, elle montre que les approches sur l’amélioration de la performance sont au coeur des réflexions managériales et organisationnelles. Ensuite, elle reflète que la pensée unique n’est pas une menace immédiate et que des approches multiples sont indispensables pour imaginer des organisations innovantes.