Prendre connaissance du Mémoire
Synthèse : Ces 20 dernières années, l’hôpital public s’est engagé dans une démarche d’amélioration continue de la qualité. A ce titre, le chef d’établissement doit rédiger un projet d’établissement qui définit les grands axes de la politique de l’établissement.
Ainsi l’hôpital définit son projet en fonction de ces deux paramètres : la politique du gouvernement en matière de Santé Publique et sa politique interne. Le suivi des axes prioritaires est une nécessité pour les établissements hospitaliers qui se voient dotés de subventions par l’ARS lorsqu’ils l’appliquent. Malheureusement (en tout cas dans mon cas, centre hospitalier périphérique), les directions lancent ces missions transversales parce qu’elles sont « imposées » et rémunérées par les autorités de tutelle mais n’ont pas toujours de vision claire de leur intérêt.
Des missions transversales, qui concernent les établissements dans leur globalité et dépassent les silos des services hospitaliers, sont confiées à des infirmiers qui ont acquis des compétences complémentaires dans le cadre de la formation continue. Il s’agit principalement des vigilances (pharmacovigilance, matériovigilance, hygiène, lutte contre les infections nosocomiales, hémovigilance…) ainsi que des actions découlant des politiques de Santé (la lutte contre la douleur, la cicatrisation des plaies, les soins palliatifs…).
Les directions générales ne sont pas forcément convaincues de l’intérêt de la mission et es paramédicaux qui sont en charge de ses missions n’ont acquis que des connaissances spécifiques dans le domaine pour lequel ils sont formés et n’ont pas par ailleurs de connaissances dans la gestion de projets et le pilotage de processus.
Quelle serait la plus-value, les facteurs clés de succès, les limites et les risques encourus à instaurer des pilotes de processus paramédicaux afin de prendre en charge les missions transversales dans des centres hospitaliers périphériques ?