Point de vue de Yann Lecointre, directeur général du groupe INNOVAL

Subsidiarité, voilà un mot qui est très méconnu. Ici, nous allons le reprendre au sens de la doctrine sociale de l’Église : « On ne peut pas enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ce serait commettre une injustice. Ce principe s’impose parce que toute personne, toute famille, tout corps intermédiaire a quelque chose d’original à offrir à la communauté ». Non seulement, il y a une intelligence particulière qui existe en chacun de nous, mais elle n’existe pas qu’en chacun de nous, et cette intelligence permet de créer de l’originalité. Ainsi, la conséquence caractéristique de la subsidiarité est la participation qui est un devoir. Cette notion est très importante parce que dans une organisation, à partir du moment où nous pensons que l’intelligence individuelle et l’intelligence collective existent, nous avons le devoir de la faire s’exprimer au travers de la subsidiarité. Mais, ceux qui reçoivent cette organisation ont aussi le devoir d’y participer. Nous pouvons aussi revenir à des choses plus économiques avec la subsidiarité au travail. Pierre-Yves Gomez disait : « La subsidiarité invite à retrouver l’énergie et la responsabilité du pouvoir d’agir au bon niveau d’efficience ». Cela veut dire que tout le monde dans l’entreprise, y compris les ouvriers ou les gens qui sont tout en bas de l’échelle, à un moment donné, sont capables de libérer de l’énergie si nous leur donnons la capacité d’agir, ce pouvoir d’agir…………

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