A la recherche d’une nouvelle norme « socioéconomique »

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La stratégie opérationnelle est déployée à la lumière d’une approche mécaniste d’alignement entre le « comment » et le « avec ». Elle conçoit la relation entre l’individu et l’entreprise comme une transaction utilitariste, et assimile le pilotage des équipes à une allocation et une gestion de ressources qu’elles soient présentes ou pas.
Aujourd’hui, la recherche de compétitivité imprègne tous les étages de l’entreprise.  La demande des dirigeants à l’égard des équipes évolue vers une attente d’engagement individuel au service de l’entreprise et de ses objectifs légitimes de performance.
Il s’agit d’une émergence de survaleur sociale de performance, qui répond aux attentes fondamentales des équipiers : le sens du travail et la confiance mutuelle entre l’individu et l’entreprise, constituent les contreparties nécessaires à une mobilisation forte et durable.
« Mais améliorer sa performance, c’est d’abord ne pas la dégrader » et le désengagement lié à une non-qualité du travail réduit déjà la performance de nos entreprises.
Les collaborateurs sont alors en droit de réclamer un « engagement de transparence » aux dirigeants qui peut s’exprimer en ces termes :
Votre dogme de performance étant l’EBIT (le résultat opérationnel), nous vous accorderons notre confiance sur votre demande nouvelle d’engagement, à la condition que celui-ci soit mesuré au même niveau stratégique que l’EBIT et qu’il soit réciproque sur la qualité du travail prescrit.
On aura alors un IBET : Je parie sur le capital humain, qui viendra éclairer l’EBIT dans une lecture intégrée de performance « socioéconomique ».

Auteur: Victor Waknine   9 pages    Parution: Transversus n°5

Description

La stratégie opérationnelle est déployée à la lumière d’une approche mécaniste d’alignement entre le « comment » et le « avec ». Elle conçoit la relation entre l’individu et l’entreprise comme une transaction utilitariste, et assimile le pilotage des équipes à une allocation et une gestion de ressources qu’elles soient présentes ou pas.
Mais avant, c’était avant. Aujourd’hui, la recherche de compétitivité imprègne tous les étages de l’entreprise.
La demande des dirigeants à l’égard des équipes évolue vers une attente d’engagement individuel au service de l’entreprise
et de ses objectifs légitimes de performance.
Or l’engagement et la coopération ne se décrètent pas… Il s’agit d’une émergence de survaleur sociale de performance, qui répond aux attentes fondamentales des équipiers : le sens du travail et la confiance mutuelle entre l’individu et l’entreprise, constituent les contreparties nécessaires à une mobilisation forte et durable.
« Mais améliorer sa performance, c’est d’abord ne pas la dégrader » et le désengagement lié à une non-qualité du travail réduit déjà la performance de nos entreprises : en 2011, il représentait 12 % du PIB français soit 250 milliards d’euros (13 500 €/salarié/an)1.
Les collaborateurs sont alors en droit de réclamer un « engagement de transparence » aux dirigeants qui peut s’exprimer en ces termes :
Votre dogme de performance étant l’EBIT (le résultat opérationnel exprimé en euros), nous vous accorderons notre confiance sur votre demande nouvelle d’engagement, à la condition que celui-ci soit mesuré au même niveau stratégique que l’EBIT et qu’il soit réciproque sur la qualité du travail prescrit.
On aura alors un IBET : Je parie sur le capital humain, qui viendra éclairer l’EBIT dans une lecture intégrée de performance « socioéconomique ».

Auteur: Victor Waknine   9 pages    Parution: Transversus n°5

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