TRANSVERSUS N°9

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Avec plus de 100 milliards d’objets connectés sous un horizon visible, les enjeux personnels et professionnels méritent d’être explorés.
Au plan personnel, les objets connectés seront, demain, nos prothèses du quotidien.
Aujourd’hui déjà, on les retrouve dans la domotique, l’automobile, la mobilité, le sport… Dans l’avenir, ils seront indispensables aux sciences et plus spécifiquement à la santé et la prévention.
Plusieurs de ces objets connectés seront implantés dans notre chair,  plusieurs seront intégrés dans tous nos équipements.
Au plan professionnel, les objets connectés permettront à beaucoup d’entreprises, de franchir le seuil des prestations de service en complément des offres techniques pour assurer le suivi des usages, la maintenance préventive, l’organisation des interventions et la fourniture d’informations sur les consommations d’énergie.
Le tertiaire, dont la grande distribution, s’ouvre de nouveaux horizons pour  anticiper, les intentions d’achat en intégrant  l’omnicanal.
Les infrastructures d’échanges devront supporter ces flux gigantesques sur l’ensemble des territoires.
Le volume des données générées justifie la mise en place de data centers capables d’absorber les flux. Au-delà des données brutes collectées, la question de la pertinence de l’exploitation à des fins scientifiques ou commerciales se pose. La “valeur de la donnée” sera à apprécier.
Comment souhaitons-nous que les données émises à notre insu par les objets connectés soient exploitées tout en respectant la vie privée et la confidentialité de ces informations ?
Par ailleurs, il y a la nécessité de mettre en œuvre de vrais programmes de “cyber sécurité” afin de se prémunir de vols de toute nature.
Editorial de: Gérard Maillet
Direction de la rédaction: Jean-François David  &  Hervé Guyader     92 pages

Description

Après les 10e Rencontres organisées par le Club des Pilotes de Processus, en novembre 2014, sur le thème des objets connectés avec de nombreux témoignages puis le Consumer Electronic Show 2015 de Las Vegas qui en a fait son point de focal, Transversus n° 9 ouvre ses pages aux réalisations et “dires” d’experts.
Avec plus de 100 milliards d’objets connectés sous un horizon visible, les enjeux personnels et professionnels méritent d’être explorés.
Au plan personnel, les objets connectés seront, demain, nos prothèses du quotidien.
Aujourd’hui déjà, on les retrouve dans la domotique, l’automobile, la mobilité, le sport… Dans l’avenir, ils seront indispensables aux sciences et plus spécifiquement à la santé et la prévention. La performance de la technologie laisse à penser qu’un ou plusieurs de ces objets connectés seront implantés dans notre chair, et que plusieurs seront intégrés dans tous nos équipements.
Au plan professionnel, les objets connectés permettront à beaucoup d’entreprises, notamment industrielles, de franchir le seuil des prestations de service en complément des offres techniques pour, entre autres, assurer le suivi des usages, la maintenance préventive, l’organisation des interventions et la fourniture d’informations sur les consommations d’énergie.
Le tertiaire, dont la grande distribution, s’ouvre de nouveaux horizons pour suivre, voire anticiper, les intentions d’achat en intégrant l’ensemble des réseaux, l’omnicanal.
Les infrastructures d’échanges, nationales et internationales, devront supporter ces flux gigantesques sur l’ensemble des territoires. A l’image du développement de la téléphonie mobile dans des régions en fort développement, ces mêmes régions bénéficieront des apports des nouveaux services liés aux objets connectés, instantanément.
Le volume des données générées justifie la mise en place de data centers capables d’absorber les flux. L’approche cloud pourrait trouver tout son sens dans ce cadre. Au-delà des données brutes collectées, la question de la pertinence de l’exploitation à des fins scientifiques ou commerciales se pose avec beaucoup d’acuité. La “valeur de la donnée” sera
à apprécier.
Comment souhaitons-nous que les données émises par les objets connectés, parfois à notre insu, soient exploitées tout en respectant la vie privée et la confidentialité de ces informations ?
Par ailleurs, les récents faits divers rapportés par les médias illustrent la nécessité de mettre en œuvre de vrais programmes de “cyber sécurité” afin de se prémunir de vols de toute nature.
Mais est-ce vraiment un sujet au regard des comportements des usagers des réseaux Facebook, Twitter et autres qui n’hésitent pas à communiquer des informations très personnelles sans se soucier des usages potentiels ? Ces nouveaux communicants ont-ils réellement conscience des risques ? Ce point m’interpelle très fortement.

Editorial de: Gérard Maillet    92 pages

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